Convoquée en pleines vacances vendredi soir, cette nouvelle assemblée était destinée, selon les propres termes de son président, à "clore la discussion". Une quarantaine de personnes se sont déplacées - dont une forte délégation ajoulote qui ne présentera finalement aucun candidat au gouvernement.
La section n’a pas trouvé la perle rare susceptible de remplacer le député-maire Romain Schaer, qui n'était pas d'accord de partir à trois comme décidé par le parti, soit un candidat par district.
"On a des candidats qui ont de l'expérience"
L'UDC va donc se mobiliser autour des deux députés Brigitte Favre et Didier Spies. "Que voulez-vous de plus que partir avec un homme et une femme de qualité dans une course au gouvernement?", interroge le président de l'UDC jurassienne samedi dans le 12h30. "On a des candidats valables, qui ont l'expérience politique. C'est bon. On court derrière eux et on y va!", poursuit Thomas Stettler.
Le parti est apparu regonflé à bloc en vue des élections cantonales, vendredi soir, avec des listes complètes pour le Parlement, beaucoup de jeunes et des femmes.
"Il y a encore un potentiel" de progression
Et Thomas Stettler se dit convaincu que l'UDC - qui compte aujourd’hui neuf représentants sur les 60 députés au législatif - peut encore progresser dans le canton. "On sait qu'il y a encore un potentiel", souligne-t-il. "Mais c'est vrai que dans le Jura, ça va être un match très difficile et j'espère que tous les gens qui soutiennent l'UDC iront voter. C'est ça qui est décisif".
Dans l'attente d'un candidat de la gauche alternative
Il reste encore deux semaines avant la clôture officielle du dépôt des listes. Douze candidats dont les cinq ministres sortants sont déjà sur les rangs. Il manque encore le ou la candidate de la gauche alternative, le CS-POP ayant annoncé sa volonté de participer à la course au gouvernement. Son nom sera entériné le 20 août en assemblée.
Gaël Klein/oang