Les organisateurs ont dû se résoudre à annuler l'édition 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, mais ils ont déjà donné rendez-vous aux professionnels et curieux l'année prochaine. Car cette année blanche ne menace pas en l'état la pérennité de la manifestation jurassienne.
"On a un bon matelas qui nous permet de faire face à ce genre de situation. Mais il ne faudrait pas que ça se répète quelques années de suite, parce qu'il y a quand même des frais fixes qu'on ne peut pas éviter", indique Gérard Quéloz, président du Marché-Concours dans le 12h45.
Bonne année malgré tout pour les éleveurs
Malgré l'annulation de cette vitrine unique pour les éleveurs de chevaux, ceux-ci semblent tirer leur épingle du jeu.
"On se demande si les gens, avec ce Covid, n’ont pas envie de faire des sports de loisirs, seuls, avec un cheval, un attelage ou une balade. Mes collègues disent tous qu'ils ont facilement vendu leurs chevaux. Plus facilement que d'habitude", indique Claude Boillat, éleveur et président du syndicat chevalin des Franches-Montagnes.
Mais un crève-coeur pour la région
Mais tous les acteurs s'accordent pour dire que l'annulation de cette 117e édition est un crève-coeur pour la région. Le journal "Le Franc-Montagnard" a même publié une édition spéciale. Philippe Aubry, qui y travaille depuis plus de 45 ans, estime que "nombre de Francs-Montagnards, et particulièrement les éleveurs, ressentent cette annulation comme un coup de massue". "Certains vont verser une larme, ou l'ont déjà versée", conclut-il.
Sujet TV et radio Olivier Kurth et Gaël Klein
Adaptation web: cab