Le partenariat conclu lundi avec les représentants des huit banques Raiffeisen des cantons du Jura, du Jura bernois et de Neuchâtel, est accueilli avec beaucoup d'enthousiasme au Noirmont, où est né le festival en 1992.
Le contrat porte sur les cinq prochaines éditions. La banque devient ainsi l'un des principaux sponsors de la manifestation, au grand soulagement du patron du festival Gilles Pierre, qui traverse une période compliquée.
"On a beaucoup discuté. L'idée c'est vraiment qu'il se passe des choses l'année prochaine. Il y a bien un jour où le Chant du Gros normal va redémarrer. C'est un engagement sur le long terme. La période n'est pas des plus sympas pour la culture, ça nous fait du bien. Les partenaires sont derrière nous, on a la chance d'être dans une petite région où les gens sont soudés et ont envie de se soutenir", explique-t-il dans le 12h30.
"Un carrefour de la région"
Ce nouveau soutien est très important pour une manifestation qui a pris de l'ampleur. Le budget du Chant du Gros se chiffre aujourd'hui à près de 3 millions de francs pour trois jours de concerts avec des dizaines de milliers de festivaliers. D'où l'intérêt du nouveau sponsor à s'impliquer malgré la crise actuelle.
"Le Chant du Gros dépasse les frontières des Franches-Montagnes. Tout le monde est fan de cet événement et y vient à titre privé. En tant que banque, on avait envie de pouvoir utiliser cet événement qui est un carrefour des générations et de la région pour rencontrer nos clients et nos sociétaires avec une présence pendant les trois jours du festival", indique Raphaël Marchand, coordinateur du projet pour les banques Raiffeisen.
Pour celui-ci, c'est aussi le bon moment de soutenir la culture dans cette période particulière, mais pas seulement puisque la banque rappelle qu'elle a déjà montré un appui plus large en raison de la situation liée à la pandémie en approvisionnant le fonds jurassien de soutien Covid-19.
Gaël Klein/gma