Le survol de la vieille ville de Delémont en drone a lieu mardi et mercredi. Les données récoltées "seront une source d’informations très précieuses pour préciser la situation actuelle et, ultérieurement, l’évolution de la population des pigeons", explique la Municipalité.
"On reçoit régulièrement des plaintes, tout particulièrement en vieille ville, à propos des fientes. Cela peut apporter des problèmes d'hygiène, il y a aussi la dégradation des bâtiments", a précisé Valentine Heimann, responsable paysage et nature à la Ville, mardi dans le 12h30 de la RTS.
Où la cohabitation s'avère problématique
Cette démarche fait partie de différentes mesures étudiées par la Ville pour mieux cibler les actions qui doivent être entreprises pour gérer la prolifération des pigeons dans certains lieux où la cohabitation est problématique. Il s'agit d'une première.
"On a été mandatés par la commune et nous avons décidé de faire une analyse de tous les bâtiments de la vieille ville", a expliqué Patrick Sauvain, patron de l'entreprise de désinfection chargée de l'opération. "Avec un drone, on peut aller voir n'importe où et c'est un gros avantage. On peut aller voir dans des endroits que les propriétaires ne connaissent même pas", a-t-il relevé.
Les propriétaires concernés seront informés des résultats et des possibilités de lutte leur seront proposées.
Outre l'arrêt du nourrissage, il est aussi possible de rendre les bâtiments moins accueillants pour les pigeons, en condamnant les corniches abritées par des grillages, en fermant définitivement les ouvertures en toiture, ou en évitant d'offrir un reposoir au volatile avec un volet à moitié ouvert par exemple.
oang avec ats