A Delémont, dans l'atelier du garage Peugeot, les travaux dits "de base" tels que la vidange du moteur ou le contrôle de la pression des pneus se font encore de manière traditionnelle. Mais pour le patron de l'enseigne, il faut désormais prendre en compte un nouvel enjeu: celui du réseau et de sa vitesse.
Et pour cause, l’arrivée massive des voitures électriques connectées requiert des réseaux extrêmement performants. Cela fait désormais partie des exigences des constructeurs de véhicules. Une technologie qui sera bientôt nécessaire pour contrôler les voitures, estime Charly Rossé, directeur du garage, jeudi dans le 19h30.
>> Plus d'informations : Le Jura opte lui aussi pour la prudence face aux antennes de la 5G
Le milieu économique impacté
En outre, le fait que le Jura soit en retard sur cette technologie pourrait porter préjudice aux entreprises, explique Pierre-Alain Berret, directeur de la Chambre jurassienne de commerce et d’industrie, au micro de la RTS. "Aujourd’hui, le volume de données échangées double tous les 12 à 18 mois. Cela signifie que si l'on n’adapte pas cette infrastructure, celle-ci sera très vite saturée."
Du côté des opposants, la colère gronde. Ils ne veulent surtout pas voir apparaître une antenne 5G à Saignelégier comme c'est notamment le cas sur le toit de l’hôpital du Jura à Delémont. Ils estiment l’emplacement mal choisi.
Les opérateurs, eux, veulent aller de l’avant, mais cela prendra probablement du temps pour garantir de la 5G sur l’ensemble du territoire cantonal.
Daniel Bachmann/hkr