La direction du PLR jurassien quitte ses fonctions pour "repartir sur de nouvelles bases"

Le comité directeur actuel du PLR jurassien va quitter ses fonctions. Réunis en assemblée mercredi soir, les membres du parti ont fait le bilan des élections fédérales 2023 et soutenu sa volonté "de repartir sur de nouvelles bases". Le président du Centre a aussi annoncé son départ.

Une "équipe redynamisée" sera élue lors de l’assemblée générale le 31 janvier 2024. Un nouveau président sera également nommé à cette occasion, indique jeudi le PLRJ. Concernant les élections fédérales, les membres présents à l'assemblée ont estimé que la stratégie adoptée, "même si elle n’a que partiellement fonctionné", était la bonne.

>> Lire à ce sujet : L'UDC jurassienne valide l'alliance avec le PLR et lance Thomas Stettler pour les Etats

Pour mémoire, le ministre Jacques Gerber a échoué dans sa quête d'un siège au Conseil des Etats, étant battu par les sortants Charles Juillard (Centre) et Mathilde Crevoisier Crelier (PS). Au National, l'alliance avec l'UDC n'a pas profité au PLR, mais a permis à Thomas Stettler, du parti agrarien, de ravir un siège au Centre, le second restant dans les mains du PS.

Le résultat de Jacques Gerber aux Conseil des Etats est "loin d’être mauvais", a commenté le parti, mais le socle électoral de la formation n’a pas été suffisant pour décrocher le siège.

Rebondir en vue des élections cantonales de 2025

Le PLR doit désormais "rebondir" et préparer dès aujourd’hui les élections cantonales de 2025. Une "nouvelle dynamique" doit se mettre en place et cela passe par l’intégration de "forces vives" au sein du comité directeur, ont estimé les délégués.

Le nouvel élan attendu passera notamment par "une meilleure communication et la définition de thèmes politiques plus en phase avec les préoccupations de la population jurassienne". Il s'agira aussi de mettre en avant les candidatures jeunes.

Le président du Centre aussi

Mercredi, c'est le président du Centre Pascal Eschmann qui avait remis son mandat pour la fin de l'année, après que son parti ne soit plus représenté au Conseil national, n'ayant pas réussi à défendre le siège laissé libre par Jean-Paul Gschwind.