L'œuvre représente deux enfants et les fait symboliquement participer à la construction de l'école du bois.
Si le résultat conquiert Estelle, la modèle, il n'est pas le plus important pour son créateur. Pour lui, ce qui compte, c'est le processus, exprime-t-il dans le 12h45 lundi. Il a aimé "avoir le sourire des gens, les passants au fur et à mesure que l’œuvre" avançait. "Les gens étaient souriants, ça leur donnait du bonheur. Et moi j’étais très content."
Un mois de travail
Le projet a commencé fin septembre par une séance photo des deux modèles dans une maquette construite pour l'occasion. Ensuite, Antoine Guignard a dû teindre la façade de l'école "pour avoir une teinte foncée et uniforme". Il a poursuivi en dessinant une première esquisse sur la façade, qu'il a ensuite poncée à l'aide d'une disqueuse, d'une ponceuse et du papier de verre, en s'aidant de la photo de ses modèles sur son téléphone comme seul repère.
Cette fresque a été commandée par l’association jurassienne des métiers du bois pour son centenaire. Elle est pour elle à la fois un marqueur et une perspective. "Les messages au travers de cette œuvre sont nombreux. On voit ressortir l’art, l’artiste, et ça, c’est génial. Mais au travers de ça, il y a une histoire, on voit cet artisanat et aussi l’avenir au travers des deux enfants", se réjouit Stéphane Willemin, le Président de la Commission de formation de l'école du bois jurassienne.
Olivier Kurth / juma