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L'UDC Jura dépose une initiative pour l'imposition à la source des frontaliers

L’UDC estime l'imposition à la source des 6500 frontaliers qui travaillent dans le canton devrait rapporter 12 millions de francs à l’Etat et aux communes. [Gaël Klein]
L’UDC estime que l'imposition à la source des 6500 frontaliers qui travaillent dans le canton devrait rapporter 12 millions de francs à l’Etat et aux communes. - [Gaël Klein]
L'UDC jurassienne a déposé mardi son initiative "Pour l'imposition à la source des travailleurs frontaliers". L'UDC affirment qu'elle permettra au canton de percevoir des gains fiscaux supplémentaires pour plusieurs millions de francs

L'initiative de l'UDC jurassienne "Pour l'imposition à la source des travailleurs frontaliers", munie de 2340 signatures alors 2000 sont nécessaires, a été déposée à la chancellerie d'Etat à Delémont.

Pour l'UDC, elle rétablira l'équité du traitement fiscal entre les frontaliers et les Jurassiens. L'initiative devrait aussi selon les signataires diminuer la pression sur les travailleurs jurassiens.

Le régime d'imposition actuel est régi par un accord franco-suisse. Le travailleur est imposé en France qui rétrocède ensuite une part de la masse salariale à l'Etat jurassien.

Gain de 12 millions, selon l'UDC

Si le canton pratiquait l'imposition à la source, cela signifierait un gain supplémentaire de l'ordre de douze millions de francs, estime l'UDC. Le canton de Genève applique une imposition à la source.

Le canton du Jura comptait fin juin 2011 quelque 6000 frontaliers, selon l'Office fédéral de la statistique et 6500 aujourd'hui selon l'UDC Jura. Un nombre qui va augmenter avec la construction d'un site de production de Swatch Group à Boncourt (JU).

ats/mre

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