"Le gouvernement a aussi fait part de l'inquiétude de la population jurassienne auprès du préfet du Territoire de Belfort, Pascal Joly", a indiqué mercredi le ministre de l'Environnement David Eray.
Le ministre répondait lors des questions orales au Parlement à la députée écologiste Erica Hennequin qui s'inquiétait de la sécurité de cette centrale située à 56 kilomètres de la frontière jurassienne.
Appui de Bâle
Les cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne viennent eux aussi de demander une nouvelle fois la fermeture de cette centrale. Les trois cantons du nord-ouest de la Suisse font cette demande depuis 2011, après la catastrophe de Fukushima.
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La démarche semble toutefois compromise. Le Conseil fédéral a indiqué à la mi-mars qu'il n'allait pas exiger auprès de Paris la fermeture de la centrale car ni le droit suisse ni le droit international ne contenaient de dispositions lui permettant d'exiger la fermeture du site.
ats/hend