Le nouveau quartier doit accueillir sept immeubles pour un total de près de 300 logements. Il est le résultat de dix ans de réflexion sur la nécessité de valoriser des terrains inutilisés jusqu’ici.
"C'est un projet très important, qui s'inscrit dans la volonté de reconstruire la ville sur la ville, donc ne plus étendre les zones à bâtir", explique le chef du Service de l'urbanisme Hubert Jaquier.
Privilégier l'habitat groupé
Et la ville se tourne désormais vers des solutions d'habitat groupé collectif. "On ne peut plus défendre des politiques publiques axées uniquement sur l'habitat individuel. Il faut protéger le sol, il faut répondre aux critères de la nouvelle loi fédérale sur l'aménagement du territoire", poursuit le chef de service.
Ce projet va aussi permettre à la ville de Delémont, qui est à l’étroit dans ses murs, d’augmenter sa population. La ville veut définir les conditions optimales pour accueillir entre 1600 et 2400 habitants supplémentaires d'ici 2030.
Un crédit d'étude de 150'000 francs a été voté par le Conseil de Ville en février dernier pour l'étude des équipements et des aménagements des espaces publics. Il débouchera en 2017 sur un crédit d'investissement pour la couverture de la part communale des frais d'équipement.
Gaël Klein /oang
Critères de développement durable
Le futur écoquartier prendra place à quelques minutes à pied de la gare de Delémont, aux abords de la Sorne réaménagée ainsi que du futur parc urbain.
Il doit répondre à des critères de développement durable aux niveaux économique, écologique et social.
Il prévoit également une mixité intergénérationnelle garantie notamment par une part de 10% de logements à loyer modéré.