Sur le plan romand, la CASU jurassienne, en fonction depuis cinq ans, était celle qui coûtait le plus cher au prorata de son bassin de population. Le changement sera effectif l’été prochain.
Selon les autorités, l’objectif est d’offrir à la population des prestations de haute qualité au meilleur coût. La décision était attendue et elle avait été confirmée récemment à deux reprises devant le Parlement.
L'allemand, une nécessité
Lancée en janvier 2012, la centrale jurassienne coûtait plus d’un million de francs par an, trop cher pour un canton comme le Jura. Un audit avait d'ailleurs été lancé après seulement trois ans de fonctionnement afin de trouver une solution viable.
En décembre 2014, on murmurait déjà que le 144 pourrait fermer d’ici un ou deux ans et passer en mains extérieures, notamment fribourgeoises à cause de l’allemand, une nécessité pour les régulateurs en raison des appels reçus dans cette langue dans le Jura.
Fribourg a fait l'unanimité
Trois centrales - Vaud, Fribourg et Bienne - ont postulé suite à l’appel d’offres lancé cette année par le gouvernement. Le choix s’est porté unanimement sur la centrale fribourgeoise, en particulier pour la qualité garantie des prestations, explique le gouvernement, mais aussi pour son prix plus attractif, la souplesse dans les contacts et les démarches de canton à canton.
La CASU occupait neuf régulateurs dans le Jura. Une solution de replacement a déjà été trouvé pour la grande majorité d’entre eux. Fribourg s’est même engagé à leur proposer un poste si intérêt.
Gaël Klein/kkub