![En 2008, une campagne de vaccination contre la langue bleue avait été lancée dans tout le pays. [Keystone - Sandro Campardo]](https://img.rts.ch/articles/2012/image/owr8tp-27774235.image?w=1280&h=720 "En 2008, une campagne de vaccination contre la langue bleue avait été lancée dans tout le pays. [Keystone - Sandro Campardo]")
Absente depuis 5 ans, la maladie de la langue bleue réapparaît en Suisse
La maladie de la langue bleue, qui touche les ruminants, est de retour en Suisse. Absent depuis 2012, le virus a été mis en évidence chez deux bovins dans le Jura et à Bâle-Campagne. Il n'existe aucun risque pour l'homme.
L'infection par le virus de la langue bleue a été découverte chez ces deux bovins dans le cadre du programme annuel de surveillance de la maladie, annonce vendredi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), précisant que des mesures étaient en préparation.
Selon l'analyse actuelle, aucune campagne de vaccination préventive officielle n'est prévue, a expliqué l'OSAV. Chaque détenteur de troupeau peut décider librement, d'entente avec son vétérinaire, de vacciner ou non ses animaux.
Une "zone bluetongue"
L'OSAV définit actuellement une "zone bluetongue" sur tout le territoire suisse. En Suisse, les mouvements d'animaux restent possibles sans restriction. Par contre, les exportations à destination de pays où aucun cas de langue bleue n'a été constaté sont possibles uniquement sous certaines conditions.
La maladie de la langue bleue est une infection virale des ruminants qui se transmet par les insectes. Viande et produits laitiers peuvent être consommés sans crainte.
ats/boi
Publié
Apparu en 2007
Le virus de la langue bleue est apparu pour la première fois en Suisse en octobre 2007. Pour juguler la propagation de la maladie, la Suisse a décrété trois années de suite (2008, 2009 et 2010) une campagne de vaccination obligatoire.
Dès 2012, la Suisse a été officiellement libéré de la maladie. Mais le virus sévit depuis 2015, surtout dans la zone frontalière franco-suisse. C'est la raison pour laquelle l'OSAV s'attendait depuis longtemps à de nouveaux cas d'infection.