Le Tribunal cantonal jurassien juge cette situation "grave" compte tenu que la jeune députée aspire à accéder le 22 décembre à la présidence du Parlement. La fonction implique qu'elle siège au Conseil de surveillance de la magistrature.
Dans le cadre de son inscription pour la session d'automne aux examens d'avocat, Pauline Queloz a écrit à deux reprises qu'elle avait validé tous ses crédits pour l'obtention de son master en droit. L'actuelle vice-présidente du Parlement indiquait à ce sujet produire une attestation de l'Université de Neuchâtel sur la délivrance de son master.
Attestation fantôme
Mais cette attestation n'a jamais été produite malgré des appels téléphoniques de la commission des examens et trois courriers recommandés, précise le Tribunal cantonal.
Finalement, il est établi qu'une telle attestation n'existe pas, ce que l'élue a admis. Dans les médias régionaux, elle explique "en aucun cas avoir voulu tromper qui que ce soit".
ats/rens