Des représentants de Syndicom et du Syndicat des transports publics ainsi que des employés de Car Postal et des Chemins de fer du Jura manifesteront, tandis que le plénum doit débattre d’une motion qui veut des garanties pour les salariés.
La gauche alternative et les Verts sont convaincus qu'il faut des engagements écrits de la part de l'Etat. L’entreprise de transport qui sera retenue devra négocier et signer une convention collective de travail.
Pour le Gouvernement, cette motion est inutile, l’exécutif met déjà en œuvre ce qu’il faut pour maintenir un réseau efficient. "Les syndicats mettent en exergue les dangers, c'est leur rôle", estime le ministre de l’Environnement David Eray, qui souligne que le gouvernement veut "justement pérenniser les transports publics dans des coûts que nous pouvons financer".
Pression maintenue
Les syndicats font remarquer que la loi ne prévoit pas de CCT obligatoire pour les entreprises qui soumissionnent. Ils veulent un partenariat social qui permette en particulier une surveillance de la durée du travail. "Si on a obtenu 4000 signatures, c'est notamment pour que les dispositions légales soient respectées", relève Jean-Pierre Etique, secrétaire syndical au SEV.
Dans le cas d’un rejet de la motion discutée, les syndicats annoncent déjà vouloir maintenir la pression. Ils veilleront à ce que leurs exigences soient respectés dans le cadre de l’appel d’offre qui doit intervenir ces prochains mois.
Gaël Klein/lgr