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Alternative trouvée dans le Jura pour l'accueil des itinérants étrangers

Le Jura reprend un projet d'aire de transit qui avait été abandonné en 2011. [RTS - Gaël Klein]
Alternative trouvée dans le Jura pour l'accueil des itinérants étrangers / La Matinale / 1 min. / le 2 mai 2018
Le Gouvernement jurassien a décidé lundi d'abandonner l'idée d'une aire de transit pour les gens du voyage étrangers entre Delémont et Courrendlin. Un autre emplacement à Delémont a été défini.

Il y a quatre ans, le projet entre Delémont et Courrendlin avait suscité un tollé au sein de la population et chez certains élus locaux. Ceux-ci craignaient pour le développement d’une zone d’activités qui se trouve à proximité du projet.

>> Lire : Courrendlin (JU) refuse le projet d'aire d'accueil pour les gens du voyage

Le Gouvernement a donc porté son choix sur le site des Prés-Roses, près de Delémont, localisé non loin de l’autoroute A16 et à côté de la police cantonale.

Une zone déjà sélectionnée en 2009

Un choix qui peut surprendre dans la mesure où cette zone avait déjà fait l’objet d’un dépôt de permis en février 2009. Or, deux oppositions avaient eu raison des prétentions de l'exécutif cantonal qui, deux ans plus tard, avait finalement renoncé à cette idée.

Quant aux itinérants suisses, notamment la communauté yéniche, ils pourront rester sur le site de Mavalau, dans la région de Porrentruy, a annoncé le Gouvernement. Leur présence ces quatre dernières années n'a jamais posé de problèmes avec la population.

>> Lire : Les Yéniches autorisés à rester près de Porrentruy

Gaël Klein/hend

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Perte de temps

Pour le ministre de l’Environnement David Eray, beaucoup de temps a été perdu dans cette affaire. "L'important est qu'une décision se dessine avec les différents acteurs de la région", a-t-il relativisé au micro de la RTS mardi. Et de poursuivre: "Il y a un contexte au niveau de certains élus et de certains voisins qui a changé. Et quand il y a un consensus, il n'y a pas de raison de vouloir faire autre chose."

A Delémont, le maire Damien Chappuis soutient cette variante, même s’il reconnaît, lui aussi, le temps perdu dans ce dossier. "Le Conseil communal de l'époque n'était pas forcément allé à la rencontre des propriétaires fonciers. C'est un travail qui doit encore être fait."