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Une école de musique du Locle a été sauvée grâce au soutien populaire

Sauvetage de l'école de la Musique scolaire du Locle (NE) grâce au soutien populaire.
Sauvetage de l'école de la Musique scolaire du Locle (NE) grâce au soutien populaire. / 19h30 / 1 min. / le 13 décembre 2018
Mercredi, lors de leur séance consacrée au budget, les membres du législatif du Locle (NE) n'ont pas suivi l'exécutif, qui voulait supprimer une école de musique par mesures d'économie. Les autorités ont plié sous la pression de la population.

La commune prévoyait une série de coupes pour 2019, et notamment la fermeture de l'école de la Musique Scolaire qui permet à 150 élèves d'apprendre à jouer d'un instrument à des prix modestes. Dans cette ville historiquement ancrée à gauche, le plan d’austérité n’a pas convaincu.

La population s’est indignée et une pétition a recueilli près de 4000 signatures pour le maintien de l’établissement. Le Conseil communal (exécutif) a donc dû faire machine arrière en proposant au Conseil général (législatif) de sauver l’école de musique, en échange d’un point d’impôt supplémentaire.

Accueil en musique

Les membres du législatif ne l’ont pas entendu de cette oreille. Après des débats qui se sont poursuivis jusqu’à minuit mercredi, ils ont accepté le budget 2019, mais ont refusé un troisième point d’impôt supplémentaire. Les finances du Locle sont dans le rouge, mais une majorité a estimé que les ressources financières sont à trouver ailleurs. La commission financière doit se réunir le mois prochain pour esquisser des solutions.

Dès 17h30, des dizaines de membres de la Musique Scolaire et quelque 300 personnes s'étaient rassemblés devant l'Hôtel de Ville pour accueillir en musique les élus du législatif avant leur séance.

"La Musique Scolaire est inscrite dans l’histoire de la ville du Locle, c’est aussi dans ce but-là que l’on veut préserver ce patrimoine. Pour nous tous, défendre la culture et la promotion de la jeunesse dans notre ville c’est vraiment quelque chose de très important, c’est pour ça que l’on se bat", a déclaré Patrick Feller, coprésident de l'école.

Pauline Rappaz / Miroslav Mares / gma

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