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Le PLR neuchâtelois manque de femmes pour la scène fédérale

Une vue générale de la salle du Grand Conseil neuchâtelois, le 15 décembre 2016 (image d'illustration). [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le PLR neuchâtelois manque de candidatures féminines en vue des élections fédérales / La Matinale / 1 min. / le 1 février 2019
Dans le canton de Neuchâtel, le PLR manque cruellement de femmes. Les membres du parti avaient jusqu'à jeudi pour manifester leur intérêt en vue des élections fédérales. Résultat, onze hommes se sont portés candidats, contre une seule femme.

Le parti compte pourtant plusieurs dizaines de femmes élues au niveau cantonal ou communal. Pourtant, seule Sandra Menoud, aujourd'hui députée suppléante du Val-de-Travers, a décidé de se présenter pour l'échelon fédéral.

Pour un parti qui convoite la moitié des six sièges neuchâtelois à Berne, la situation intrigue. Mais Sophie Rorhrer, qui préside les femmes PLR du canton, s'estime déjà "contente qu'il y ait une femme". "On ne peut pas les forcer à se présenter", ajoute-t-elle.

Engagements professionnels responsables

Pour Nicolas Ruedin, président du parti cantonal, ce sont dans la plupart des cas des engagements professionnels qui freinent les candidatures féminines. Fanny Noghero, ancienne secrétaire générale du parti, s'était notamment déclarée candidate avant de préférer rejoindre le secrétariat national du PLR.

Pour la seule candidate, le bon côté est d'être quasiment assurée d'une présence sur la liste, aux côtés du seul sortant, le conseiller national Philippe Bauer. Quant aux autres noms, il faudra attendre le 16 mars et l'Assemblée du PLR neuchâtelois pour en savoir davantage.

Etienne Kocher

Adaptation web: ther

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