Chez les radicaux neuchâtelois, l'objectif était clair. Reconquérir un deuxième siège au Conseil national. Ambitieux mais difficile. Le président Nicolas Ruedin l'a rappelé ce matin, le PLR n'a toujours pas obtenu de réponse à la demande d'apparentement faite auprès du PDC et des Verts Libéraux. Un refus pourrait jouer en faveur de l'UDC qui compte bien conserver le siège laissé vacant au National par Raymond Clottu.
Pas moins de douze candidats à la candidature s'étaient annoncés. Ils ont eu chacun trois minutes pour convaincre l'assemblée du parti réunie à Cortaillod. Prime au conseiller national sortant Philippe Bauer, le seul à pouvoir se présenter sur les deux listes, et considéré comme la locomotive du parti à la suite du retrait annoncé du conseiller aux Etats Raphaël Comte.
Une femme candidate
Dans cette course aux Etats, Philippe Bauer aura finalement comme colistier le député et conseiller communal de Corcelles-Cormondrèche, Didier Boillat, désigné par presque trois quarts de l'assemblée alors que Philippe Bauer faisait pratiquement carton plein.
Pour le National, hormis celle de Philippe Bauer, la désignation de l'ancien bras droit du conseiller fédéral Didier Burkhalter, Damien Cottier, ne faisait aucun doute. Mais c'est la seule femme candidate, Sandra Menoud qui leur a volé la vedette. La députée-suppléante du Val-de-Travers a obtenu plus de suffrages que ses colistiers masculins. Il aura fallu en revanche aller jusqu'au troisième tour pour désigner le quatrième candidat au National, une place emportée par le député de La Chaux-de-Fonds Andreas Jurt.
Gaël Klein/ebz