"Je vous annonce que ma mission au sein de l’UDC neuchâteloise est terminée", a-t-elle annoncé dans un courriel envoyé aux médias neuchâtelois. La candidature d'Olga Barben pour les élections fédérales du 20 octobre n’avait pas été retenue par les délégués du parti cantonal le 13 mars.
Olga Barben, qui entend continuer de siéger au Grand Conseil neuchâtelois, sans étiquette partisane, avait alors essuyé des critiques, critiques pour lesquelles quelques jours plus tard elle avait exigé des excuses. Elle avait même évoqué une possible action en justice.
La présidence satisfaite
Dans son courriel, Olga Barben estime avoir été "active, bien organisée, motivée, gentille, honnête, ouverte" ou encore "tolérante". La députée de la commune de Milvignes précise que son investissement personnel n'a pas été reconnu par ses collègues de parti.
Au contraire, Olga Barben écrit avoir subi des "attaques personnelles constantes, des intrigues derrière mon dos, des histoires imaginaires, de la calomnie et de la méfiance". Cité dans les médias régionaux, Walter Willener, président de l'UDC neuchâteloise, a fait part de sa satisfaction, précisant qu'une exclusion d'Olga Barben était à l'étude.
Un troisième départ
Elue en 2017, Olga Barben occupait alors un des neuf sièges de l'UDC au Grand Conseil neuchâtelois, soit onze de moins qu'en 2013. Elle est la troisième députée à quitter les rangs du parti.
Lors de l'assemblée du 13 mars, les votants ont choisi l'ex-conseiller national et éphémère conseiller d'Etat Yvan Perrin ainsi que les députés suppléants Grégoire Cario, Thierry Brechbühler et Sylvia Schulé pour la liste au Conseil national. Les députés Olga Barben et Niels Rosselet-Christ ont été écartés.
Pour le Conseil des Etats, l'assemblée générale a désigné l'ancien conseiller communal de La Chaux-de-Fonds Pierre Hainard pour mener la campagne.
ats/boi