Ce projet de révision permet notamment de concrétiser les mesures de la Conception directrice de l'énergie du canton et de s'inscrire dans les lignes de la Stratégie énergétique fédérale 2050 ("société à 2000 watts.) L'objectif est de tripler la production d'énergies renouvelables et de réduire de 40% la consommation d'énergie finale par habitant d'ici 2035.
La mobilité électrique favorisée
Aux côtés de différentes mesures déjà annoncées, plusieurs nouveautés sont proposées. L'exécutif cantonal souhaite par exemple encourager et favoriser la mobilité électrique. Il compte ainsi soutenir l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans des bâtiments privés ou collectifs. L'objectif est la création de 4000 bornes d'ici 2025. Et pour encourager ce tournant, le Conseil d'Etat veut instaurer une subvention forfaitaire d'un montant de 2 millions de francs.
Normes plus élevées pour les constructions
La nouvelle loi est, sur certains aspects, assez contraignante. Ainsi, les exigences seront 20% plus élevées qu'actuellement pour les futures constructions. Il y aura également une obligation, pour les communes, d'établir des plans de l'énergie.
Mais le Conseil d'Etat se dit confiant. Il relève que le contexte actuel, avec cette prise de conscience pour le climat, est favorable pour relever les nombreux défis énergétiques.
Le Grand conseil neuchâtelois devra donner son aval à cette nouvelle loi l'automne prochain.
Aleksandra Planinic/oang
Permis de construire pour le parc éolien de la Montagne de Buttes
Lors de la présentation de la loi neuchâteloise sur l'énergie révisée, le conseiller d'Etat Laurent Favre a fait savoir que le gouvernement avait validé le plan cantonal de parc éolien de la Montagne de Buttes et que les permis de construire avaient été signés.
Avec ce projet, "un tiers du potentiel éolien du canton sera réalisé, sous réserve qu'il n'y ait pas de recours auprès des tribunaux", a ajouté le chef du Département du développement territorial et de l'environnement.
Ce parc éolien, qui a suscité de nombreuses oppositions, a nécessité trois ans de travaux de la part du canton.