Les universitaires de Neuchâtel demandent des repas plus durables

Des aliments locaux, bio et de saison via des circuits courts, trois jours végétariens par semaine et moins de gaspillage, le tout à des prix accessibles. C'est ce que souhaitent les 1297 signataires de la pétition, qui se disent "préoccupés" par l'état de la restauration dans leurs cafétérias, où les menus seraient incohérents et la viande omniprésente.

Mais ces cantines ne sont pas directement gérées par l'université de quelque 4000 étudiants. C'est le numéro un mondial Compass Group et sa marque Eurest, présent sur plus de 200 sites en Suisse, qui restaure. Une entreprise qui vante déjà une offre durable et la lutte contre le gaspillage.

Le coût du bio, frein potentiel

Conscients que le rapport de force face à un tel géant ne joue pas en leur faveur, les étudiants neuchâtelois focalisent leurs espoirs sur la Commission de gestion de la Cité des étudiants, l'organe qui attribue les contrats de restauration.

Mercredi matin, son président a dit prendre note de la pétition et partager une partie des préoccupations écologiques, tout en rappelant le coût d'une alimentation plus locale et bio. Les étudiants espèrent déjà que réduire la viande des assiettes proposées permettra de faire une partie des économies nécessaires.

Etienne Kocher/ani