Le nombre d'élèves neuchâtelois est en légère baisse, de 0,33%, par rapport à l'année scolaire 2018-2019. "Le recul est dû à des questions démographiques et la diminution du nombre d'élèves devrait encore se confirmer les deux prochaines années", a déclaré Jean-Claude Marguet, chef du Service de l'enseignement obligatoire neuchâtelois, jeudi à Colombier. Le nombre de classes va diminuer de 0,5 unité pour s'établir à 1091,5.
La moyenne du nombre d'enfants par classe se monte à 18,3 au cycle 1, à 18,6 au cycle 2 et à 19,7 au cycle. "Mais il y a de fortes disparités. Le maximum est une classe de 30 élèves de 1e/2e aux Verrières, qui ont été regroupés pour éviter des transports. Des périodes ont été dédoublées ", a ajouté Jean-Claude Marguet.
Le rôle de l'école face au numérique
L'intégration du numérique à l'école est l'un des enjeux de cette rentrée. "Le rôle et la responsabilité de l'école est d'offrir à tous les élèves du canton une éducation numérique complète, dans un esprit d'équité", a expliqué la conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti.
Neuchâtel n'est pas en retard par rapport aux autres cantons romands, a ajouté la cheffe du Département de l'éducation et de la famille. "Dans le canton, l'équipement informatique a été financé au niveau cantonal et ne dépend pas des communes, ce qui est un immense avantage, car ailleurs il y a une énorme disparité selon les communes", a-t-elle précisé.
Rapport présenté à fin novembre
Neuchâtel va présenter à fin novembre son rapport sur l'éducation numérique, mais la conseillère d'Etat a déjà indiqué qu'une "extension de la grille horaire est prévue". En concertation avec les autres cantons, la première étape sera de modifier le plan d'études romand, la deuxième d'élaborer les moyens d'enseignement et la troisième de former les enseignants.
ats/oang
Une classe en milieu hospitalier à l'hôpital Pourtalès
Une des nouveautés de la rentrée neuchâteloise est l'ouverture d'une classe en milieu hospitalier. "Il faut que l'enfant ou l'adolescent continue à construire son avenir en cas d'hospitalisation", a déclaré Monika Maire-Hefti, cheffe du Département de l'éducation et de la famille.
>> Les précisions de Monika Maire-Hefti dans le journal de 17h