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Du changement à la tête du Réseau hospitalier neuchâtelois

Le conseil d’administration du Réseau hospitalier neuchâtelois complètement renouvelé par le conseil d’Etat
Le conseil d’administration du Réseau hospitalier neuchâtelois complètement renouvelé par le conseil d’Etat / Forum / 6 min. / le 20 septembre 2019
Le chirurgien valaisan Pierre-François Cuénoud sera le président du conseil d’administration du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) dès le 1er novembre. La présidente de HNE Pauline de Vos Bolay, qui avait cristallisé des tensions, va quitter l'institution.

Pierre-François Cuénoud "bénéficie d'une riche expérience de directeur médical", a expliqué vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Spécialisé en chirurgie viscérale et vasculaire, il a notamment dirigé le Centre Hospitalier de Bienne (de 2016 à 2018) et précédemment le Centre Hospitalier du Valais Romand où il a aussi été membre de la direction générale de l'Hôpital du Valais (de 2012 à 2016).

Avec deux députés chaux-de-fonniers

Le conseil d'administration du RHNe sera également composé de Laurent Exquis, directeur général de l'Hôpital Intercantonal de la Broye (HIB), de Hans-Beat Ris, ancien chef du Service de chirurgie thoracique du département de chirurgie et d'anesthésiologie du CHUV, de Sonia Pellegrini, directrice suppléante de l'Observatoire suisse de la santé (OBSAN), de Rachel Christinat, avocate spécialisée en droit de la santé, et de Stefano Ponta, directeur financier et des ressources chez Camille Bloch.

Deux députés chaux-de-fonniers, membres de la commission santé, font aussi leur entrée au conseil d'administration. Il s'agit du Vert Patrick Herrmann, ancien directeur de lycée, et du popiste Armin Kapetanovic, pharmacien. Un autre politicien chaux-de-fonnier, le médecin-dentiste UDC Hughes Chantraine, en fera également partie.

"La composition de ce nouveau conseil d'administration tient compte des propositions des villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds ainsi que du comité d'initiative H+H", a précisé le Conseil d'Etat. Les membres ont été aussi choisis pour leurs compétences complémentaires, notamment dans les domaines de la gestion hospitalière, de la médecine, des finances et ressources humaines, ainsi qu'en économie et droit de la santé.

Gros chantiers et directeurs à nommer

Lors de ses premiers mois d'existence, le conseil d'administration du RHNe devra mettre en oeuvre des nouvelles structures et composer la direction, en particulier choisir les deux nouveaux directeurs de site.

Le gouvernement neuchâtelois a ajouté que le contexte financier restera contraignant et qu'il maintiendra comme prioritaire la qualité des prestations et la sécurité des patients. Il a précisé qu'il attendait du RHNe qu'il entretienne des relations étroites et structurées avec le réseau sanitaire et l'ensemble de ses acteurs.

Dans cette perspective, la présence de médecins et de soignants dans la gouvernance de l'hôpital sera renforcée au gré des renouvellements d'ores et déjà prévus par la loi.

Fruit de la votation de 2017

Le RHNe est la solution concoctée par la commission santé du Grand Conseil pour sortir le dossier hospitalier de l'ornière et approuvée en février par le plénum. Celle-ci concrétise la mise en application de la décision populaire exprimée lors du vote du 12 février 2017 en faveur de l'initiative "Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires", dite initiative H+H, soit en faveur d'hôpitaux de soins aigus aussi bien à Neuchâtel qu'à La Chaux-de-Fonds (NE).

ats/jfe

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"Vive reconnaissance" à Pauline de Vos Bolay

A la tête du conseil d'administration de l'Hôpital neuchâtelois (HNE) depuis le 1er octobre 2014, Pauline de Vos Bolay devra céder sa place. Le Conseil d'Etat a salué "le travail remarquable réalisé par le conseil d'administration de HNE dont le mandat s'achève à fin octobre".

Le gouvernement tient à exprimer "sa vive reconnaissance à la présidente et aux membres du conseil d'administration sortants. Ils ont gouverné l'Hôpital Neuchâtelois dans un contexte hospitalier exigeant et en pleine mutation, fait d'incertitudes quant à l'avenir de l'institution, et particulièrement exposé aux plans politique et médiatique".