Les prestataires présents sur la plateforme ont dû adhérer à une charte dans laquelle ils s'engagent à collaborer en mettant la personne atteinte dans sa santé au centre de l'action. "Actuellement, 80 acteurs se sont annoncés et ce nombre devrait monter", a déclaré lundi à Neuchâtel Cyrille Voirol, chef de projet de l'Association pour le développement des soins palliatifs (ADSP).
Un patient, un proche ou un professionnel peut trouver des informations sur la plateforme grâce notamment à un annuaire où la recherche peut se faire selon la localisation, le type de prestation ou le type d'actualité (manifestations, cours de formation par exemple). Palliactif est disponible sur smartphone également pour qu'elle soit "consultable au chevet du malade par exemple", a expliqué Cyrille Voirol.
Dans tous les lieux de vie
Cette nouvelle vitrine vise à mieux faire connaître les soins palliatifs. Ces derniers "ne sont pas réservés qu'aux personnes en fin de vie, mais à toutes celles qui souffrent de maladies incurables et ne doivent pas être prodigués uniquement par des spécialistes", a déclaré Christian Bernet, directeur de l'ADSP.
Les soins palliatifs généraux peuvent être proposés dans tous les lieux de vie et de soins (domicile, EMS, hôpitaux, institutions socio-éducatives). Les situations particulièrement complexes nécessitent des soins palliatifs dits spécialisés, via l'intervention de l'Equipe mobile ou dans des services spécialisés comme La Chrysalide à La Chaux-de-Fonds.
Structure unique en Suisse
"Les besoins en soins palliatifs, du fait notamment du vieillissement de la population, augmentent plus rapidement que l'offre", a ajouté Christian Bernet. Selon lui, "le potentiel d'amélioration est clair". Et d'ajouter qu'il s'agit d'une "structure intercantonale unique en Suisse" en matière de soins palliatifs.
L'objectif des soins palliatifs est d'améliorer la qualité de vie du patient, mais aussi celle de sa famille et de ses proches aidants. Une intervention précoce permet d'orienter la prise en soins selon les voeux et les priorités de la personne atteinte dans sa santé, a expliqué Christian Bernet.
ats/boi