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Le cumul des mandats restera interdit dans le canton de Neuchâtel

Une vue générale de la salle du Grand Conseil neuchâtelois, en 2017. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Echec du référendum contre l'interdiction des doubles mandats à Neuchâtel / Le Journal horaire / 27 sec. / le 9 octobre 2019
Le référendum lancé à Neuchâtel contre l'interdiction pour les conseillers communaux de siéger au parlement cantonal n'a pas abouti. Les députés à l'origine du référendum ne sont pas parvenus à récolter les 4500 signatures requises.

"Sans surprise, il s'est avéré que cet objet était difficile à communiquer auprès d'une population qui n'était pas directement concernée", a reconnu mercredi le groupe interpartis opposé à l'interdiction du double mandat.

Les référendaires ajoutent que cette période n'était pas non plus propice à mobiliser les forces, déjà actives dans la campagne pour les élections fédérales. "Toutefois, notre groupe ne perd pas espoir que le recours au Tribunal fédéral lancé en septembre aboutisse et ramène le Grand Conseil à plus de discernement", notent-ils.

Interdiction votée en juin

Pour mémoire, les députés neuchâtelois avaient approuvé fin juin une modification de la loi permettant d'éviter un cumul des mandats politiques. Jusqu'à la session de fin mars du Grand Conseil, le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds était notamment représenté in corpore au parlement cantonal. Certains parlementaires ont estimé que cette situation pouvait être source de blocages sur certains dossiers comme la réforme hospitalière ou la fiscalité.

Eviter une "injustice entre communes"

L'interdiction du cumul des mandats provient d'une motion de Val-de-Ruz qui a demandé d'y mettre fin pour éviter une "injustice entre communes".

Avec la circonscription unique, "le passage de 115 à 100 députés pourrait favoriser une part trop importante de conseillers communaux au parlement, car leur visibilité pourrait être un avantage électoral.

En outre, le contact avec les exécutifs communaux peut se faire par d'autres voies", avait déclaré le président du Conseil d'Etat Alain Ribaux lors de la session de juin, pour justifier l'interdiction du cumul.

ats/jvia

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