L'an dernier, le Parlement n'a pas voulu d'une interdiction nationale des voitures à essence. Mais certains cantons, Neuchâtel par exemple, pourraient s'accorder à serrer la vis sur territoire cantonal, à condition toutefois que ce soit possible.
Les Verts neuchâtelois, à travers une initiative cantonale, veulent donc demander à l'Assemblée fédérale d'autoriser les cantons à prendre des mesures, en l'occurrence ne plus donner de plaques neuchâteloises aux voitures thermiques neuves. Le but: changer les habitudes, favoriser les alternatives et le renouvellement industriel.
"Si on veut respecter les accords de Paris et les exigences climatiques d'ici 2030, c'est maintenant qu'on doit commencer à supprimer ce genre de voitures", explique dans le 12h30 Laurent Debrot, député Vert, auteur du projet.
Nombreuses critiques
Sur les réseaux sociaux, le déluge de critiques a déjà débuté. Les amateurs de moteurs promettent des référendums et parlent d'utopie. Mais pour Laurent Debrot, "le réchauffement climatique n'est pas utopique, c'est une réalité et on a besoin d'avoir des solutions efficaces et rapides".
Pour que le canton prenne de l'avance, les étapes sont encore nombreuses: il faut l'aval du Grand Conseil neuchâtelois puis du Parlement fédéral, puis à nouveau du Grand Conseil.
Etienne Kocher/lan