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L'Université de Neuchâtel offrira des masques à ses étudiants

Nando Luginbühl portant un masque réutilisable offert par l'Uni de Neuchâtel. [Université de Neuchâtel]
L'Université de Neuchâtel offrira des masques lavables à ses étudiants dès septembre / Le 12h30 / 2 min. / le 23 juillet 2020
L'Université de Neuchâtel a décidé d'offrir des masques à ses étudiants à la rentrée en septembre afin d'assurer la tenue de cours en présentiel. Les autres universités romandes sont en discussion sur le sujet.

L'Université de Neuchâtel a commandé 2500 masques. "Cette opération va nous coûter environ 40'000 francs, mais c'est une somme raisonnable si on pense à tous les avantages, en termes de coût pour les étudiants, de durabilité, ou encore de coût pour la société", a expliqué au 12h30 Nando Luginbuehl, chef du service de la communication de l'Université de Neuchâtel.

Les masques en question seront certifiés et en tissu. Ils seront donc réutilisables et lavables une trentaine de fois. Avec une durée de vie de 210 jours, ces masques permettront aux étudiants de tenir un semestre entier.

L'Université aimerait que les étudiants réinvestissent le plus possible ses locaux, mais sous certaines conditions, dont bien sûr la possibilité de respecter les distances sociales. Mais les cours à la maison ne peuvent pas être la seule option.

Réflexion à Lausanne et Genève

"Une notion très importante est celle du sentiment d'appartenance, surtout pour les nouveaux étudiants qui doivent se sentir partie prenante de l'Université. Et le fait de suivre uniquement des cours derrière son ordinateur, ça ne suffit pas, explique Nando Luginbuehl. C'est pourquoi on a envie d'insister sur cette notion de proximité, sur cette possibilité de pouvoir venir à l'Université moyennant certaines règles à respecter."

Les Universités de Lausanne et Genève, avec respectivement 15'000 et 18000 étudiants, sont encore en phase de réflexion sur la question. L'Université de Genève a établi lors de simulations qu'elle pourrait avoir besoin jusqu'à trois millions de masques jetables pendant une année, ce qui coûterait alors un million de francs. Le masque en tissu reste donc aussi une option.

Deborah Sohlbank/asch

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