Ces postes disparaîtraient de Neuchâtel et Marin entre la mi-2022 et la mi-2023. Des consultations avec les représentants du personnel et les salariés ont été lancées chez Ethicon Sàrl, Ethicon Women's Health & Urology Sàrl et Medos Sàrl, a indiqué jeudi J&J.
"Durant le processus de consultation, les salariés et leurs représentants peuvent soumettre des propositions sur la manière d'éviter les licenciements ou d'en limiter le nombre et d'en atténuer les conséquences. La décision finale de l’impact éventuel sur le personnel ne sera prise qu’à la fin du processus de consultation", a expliqué la multinationale. La consultation est prévue jusqu'au 11 février.
"Chez Medos International Sàrl, seuls quelques employés peuvent être concernés, aucune procédure de consultation n'est donc nécessaire", a précisé le groupe.
Conseiller d'Etat choqué
"C'est une extrêmement mauvaise nouvelle, à laquelle on ne s'attendait pas. On est surpris et choqué. On va ouvrir la discussion avec les responsables pour évaluer toutes les options possibles, s'il y en a, afin de maintenir les activités dans le canton", a déclaré Jean-Nat Karakash, conseiller d'Etat neuchâtelois, en charge de l'économie sur RTN.
Johnson & Johnson a précisé qu'il reste attaché à la Suisse. Il emploie plus de 4000 personnes sur différents sites dans le pays, avec une douzaine d'entreprises dans différents cantons.
ats/jpr
Un vaccin efficace à 66%
Le vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19 est efficace à 66% en général. Mais moins en Afrique du Sud, où un variant du coronavirus davantage transmissible se propage, a annoncé la branche pharmaceutique américaine vendredi.
Le vaccin, qui ne nécessite qu'une seule injection, est efficace à 85% pour prévenir les formes graves de la maladie, selon un essai clinique majeur. Johnson & Johnson devrait demander une autorisation de distribution en urgence aux Etats-Unis dès la semaine prochaine.
A l'instar des vaccins de Pfizer et Moderna, le vaccin de "J&J" délivre des instructions génétiques aux cellules du corps humain afin de créer une protéine spécifique du coronavirus, qui en retour permet de former le système immunitaire à une réponse appropriée au vrai virus.