L'interdiction de navigation avait été prononcée le 16 juillet en raison des crues record survenues dans la région des Trois-Lacs, obligeant les bateaux à demeurer dans les ports. Lundi, les cantons riverains des lacs de Neuchâtel et de Morat ont annoncé sa levée d'entente, y compris sur le canal de la Broye, sauf pour la nuit.
La décrue du lac de Neuchâtel a commencé mercredi dernier et le niveau de danger a été abaissé à 3. "L'évolution météorologique des prochains jours s'annonce relativement instable et orageuse, mais sans précipitations excessives", a expliqué l'Organisation de gestion de crise et de catastrophe du canton du Neuchâtel (Orccan).
La cote du lac de Neuchâtel se situe encore environ un mètre au-dessus de son niveau habituel, à 430,41 mètres par exemple lundi en fin d'après-midi. Il descend à raison de 4 à 5 centimètres par jour environ.
Appel à la prudence
La levée de l'interdiction s'accompagne d'un appel à la "prudence requise par des niveaux encore hauts et la présence de matériaux flottants". Toutes les navigatrices et navigateurs doivent par ailleurs impérativement se conformer aux interdictions émises localement par les différents cantons ou communes.
En revanche, la navigation sur le lac de Bienne étant toujours interdite, hormis quelques assouplissements (stand up paddle ou canoë) dévoilés lundi, et l’interdiction de navigation sur le canal de la Thielle demeure en vigueur jusqu’à la levée de l’interdiction par les autorités bernoises.
En ce qui concerne la baignade, elle est autorisée depuis jeudi, après une interdiction d'une petite semaine. Reste qu'ici aussi les autorités en appellent à la prudence des adeptes de la pratique dans le lac, en les invitant à se renseigner sur la qualité des eaux et à respecter les éventuelles interdictions locales.
ats/vkiss
Toujours ni piscine ni plage à Yverdon-les-Bains
Neuf jours après la crue record du lac de Neuchâtel, la situation s'améliore lentement. Après la baignade, la navigation est elle aussi à nouveau autorisée mais à certaines conditions.
Sur la plage d’Yverdon-les-Bains, les stigmates de la crue historique sont encore bien présents, même si la décrue progresse.
Les touristes et les habitants restent toujours privés de lac, de piscine et d'autres infrastructures sportives. Ils prennent donc leur mal en patience, alors que les opérations de nettoyage et de sécurisation s'enchaînent sur les rives.