"Par principe de précaution au vu du taux encore insuffisant de personnes vaccinées et de la contagiosité de certains variants, il a été décidé du maintien du port du masque en classe pour les élèves du post-obligatoire. De plus, les gestes barrières continuent d’être appliqués strictement et les autotests sont recommandés tous les mardis.
Ces mesures visent à assurer un enseignement en présentiel de qualité, en effectif complet, et à minimiser des mises en quarantaine et des fermetures de classes", a indiqué jeudi le Département de la formation, de la digitalisation et des sports.
"Mesures proportionnées"
"On veut des mesures proportionnées. Le port du masque est maintenu pour le personnel et les élèves du cycle 3 mais il n'y aura pas de différence entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas", a déclaré Crystel Graf, cheffe du Département de la formation, de la digitalisation et des sports.
Il n'y aura pas de tests répétés dans les classes, mais des tests ciblés si des cas de Covid-19 sont détectés. "Les tests répétés nécessitent une logistique importante. L'efficacité de la mesure est aussi discutable, car les cantons qui l'ont imposée ne s'en sont pas mieux sortis au niveau sanitaire que les autres", a ajouté Crystel Graf.
Davantage d'élèves dans les lycées
Au total, 19'384 élèves vont prendre le chemin de l'école obligatoire dans le canton lundi, soit un recul de 217 écoliers, en intégrant les formations spécialisées.
Dans les lycées, au niveau des effectifs, 99 élèves supplémentaires sont inscrits par rapport à la rentrée précédente, pour un total de 2573 étudiants. Si le nombre d'élèves en première année augmente dans le canton, le Lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds enregistre une stagnation avec 229 étudiants, contre 231 en 2020. Par manque d'inscriptions, la filière bilingue français-allemand ne sera pas ouverte, mais une classe de 23 élèves en formation bilingue français-anglais a été constituée.
ats/boi
Pétition pour un respect de l'accord sur la formation obligatoire
Le Syndicat SSP lance une pétition pour que l'Etat de Neuchâtel respecte l'accord prévu pour les enseignants lors de formations obligatoires. Le texte prévoit que la moitié doit être prise sur le temps de travail en présence des élèves.
La formation "EDASCOL", en lien avec la réforme sur l'évaluation, est prévue sur dix demi-journées dès la rentrée 2021-2022. "Afin que cette réforme sur l'évaluation soit faite de bonnes conditions", le syndicat demande que le Département applique cet accord 50%-50%, a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.
"Bien que le Département reconnaisse que cet accord existe, pour autant il ne veut pas systématiser son application." Plusieurs enquêtes ont montré que le corps enseignant travaille davantage que les 1800 heures annuelles prévues, y compris hors des heures standard de travail (pauses, soirées, week-ends, semaines complètes, vacances scolaires) pour des séances, réseaux, formations obligatoires et/ou continues, camps.