Le canton de Neuchâtel "pourrait être leader suisse avec un dimanche sans voiture grandeur nature, comme lors des premiers essais au niveau suisse", peut-on lire dans le texte du postulat.
"Le transport motorisé coupe nos voies de mobilité douce, crée des nuisances sonores et exclut les piétons de nombreux espaces. Se réapproprier ces espaces le temps d’une journée est un projet intéressant à étudier", poursuit le texte.
"Il faut redonner goût à la population d'utiliser un trafic individuel non motorisé", a déclaré la socialiste Martine Docourt Ducommun. Il existe un slow-up au Val-de-Ruz mais il est important de le faire à l'échelon cantonal pour que la rue redevienne un lieu festif proposant diverses activités, a-t-elle estimé.
Mise en oeuvre probablement compliquée
Le Conseil d'Etat ne s'est pas opposé au postulat, même s'il risque de poser des problèmes au niveau pratique. Les routes nationales et celles d'approvisionnement ne pourront pas être fermées.
Le PLR, lui, s'y est très majoritairement opposé en raison de cette complexité et du fait que de nombreux véhicules, comme ceux d'urgence, la police ou les taxis, devront quand même circuler.
Pour l'UDC Niels Rosselet-Christ, un dimanche sans voitures n'offre "aucune plus-value" et péjorerait les commerces locaux. Des habitants iraient plus loin pour passer leur dimanche, ce qui serait "contre-productif" pour réduire les émissions de CO2.
ats/oang