En effet, une jeune femme s'est plainte de la manière dont elle avait été prise en charge aux urgences de l'hopital Pourtalès à Neuchâtel. Elle s'y était rendue, avec un ami, après s'être sentie mal comme jamais - dit-elle - lors d'une soirée dans un établissement.
Tous deux affirment avoir expliqué clairement la situation au personnel. Mais la jeune femme restera sur un brancard, sans analyse pour détecter la présence de GHB. Dans cet article, l'hôpital invoquait une mauvaise compréhension de la situation pour expliquer ce couac.
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Un changement nécessaire
Il n'empêche, jeudi matin dans Arcinfo, Vincent Della Santa, le chef des urgences, admet qu'un changement d'approche est nécessaire, même s'il rappelle que la recherche systématique de substance n'a en général aucune plus-value dans la prise en charge du patient.
A partir de maintenant, un test sera effectué à chaque fois que quelqu'un le réclame, lequel test sera aux frais de la personne.
L'hôpital se dit également soucieux de privilégier le dialogue pour sortir de cette vision purement médicale, parfois perçue comme très restrictive.
Nouveau protocole aussi pour la police
La police neuchâteloise, pour sa part, a récemment mis en place un nouveau protocole pour tenter de faire la lumière suite à plusieurs cas suspects
Si elle est contactée, la police veille à ce que les analyses soient bien effectuées. Et pour rassurer les personnes, elle renonce à une dénonciation au cas où une autre substance prohibée serait découverte. Mais jusqu'à présent, les analyses n'ont révélé aucune trace de GHB.
Romain Bardet/ebz