Davantage de sport souhaité dans les écoles neuchâteloises

Le nombre de périodes de sport dispensées dans les écoles neuchâteloises varie aujourd'hui beaucoup d'un établissement à un autre. C'est ce qui inquiète le député vert et auteur du texte Patrick Erard.

Pas logés à la même enseigne

Des règles existent au niveau fédéral sur le nombre d'heures hebdomadaires. Mais l'enseignement obligatoire est de la compétence des cantons. Et selon Patrick Erard, les élèves ne sont pas tous logés à la même enseigne.

"Les trois périodes d'éducation physique et sportive qui devraient être données aux jeunes enfants ne le sont pas systématiquement. Il arrive à de nombreuses reprises que le cours soit annulé ou que la période qui devrait se faire en dehors de la salle de sport ne soit pas donnée. Et c'est souvent aussi tronqué par les déplacements."

Sans compter que le cours d'éducation physique est donné par le titulaire de la classe, soit un ou une généraliste dont ce n'est pas le coeur de métier. "Il y en a un sur six en moyenne qui n'a pas suivi de formation en sport dans le cadre de sa formation pédagogique."

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Vertus du sport sous-estimées

Selon le député vert, on a tendance à sous-estimer les valeurs et les vertus liées au sport à l'école. C'est pourquoi il demande au Conseil d'Etat d'établir un état de lieux des disparités dans le canton et de proposer des solutions. Sur le fond, le gouvernement se montre ouvert.

Il rappelle cependant que sa compétence est limitée, puisque ce sont les directions d'écoles qui sont chargées de veiller à ce que les périodes de sport soient régulièrement dispensées.

Romain Bardet/fgn