Un nouveau projet de fusion de communes se dessine dans le canton de Neuchâtel

"Une fusion est tout à fait réalisable", a indiqué vendredi la Commission intercommunale d’étude de la fusion (CIEF), en se basant sur une étude du bureau Compas. "Du point de vue du développement, des finances et de la fiscalité, de l'opinion publique et de l'identité locale, des prestations communales et de la position des communes dans le tissu régional neuchâtelois, la quasi-totalité des voyants sont au vert", a-t-elle ajouté.

Les conseils généraux des trois communes se positionneront à la fin de l’été sur la fusion. Une votation populaire pourrait se tenir à l’automne 2023. Si le peuple approuve la fusion, la nouvelle commune verra le jour au 1er janvier 2025. Il est intéressant de noter que la commune de Milvignes, qui a été créée en 2013, est déjà le résultat de la fusion de Colombier, Auvernier et Bôle.

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D'autres projets

D'autres communes neuchâteloises préparent des fusions. Les conseils généraux de St-Blaise, de Hauterive, d'Enges et de La Tène se prononceront d'ici à la fin du mois de mars sur un rapport de fusion. Si elle devait voir le jour, cette nouvelle entité du Bas-Lac compterait plus de 11'000 habitants. Si les législatifs acceptent ce document, une votation populaire est planifiée en novembre 2023.

Un projet de fusion, beaucoup moins avancé, a aussi été lancé à l'est du canton. Le Landeron, Cornaux, Cressier et Lignières pourraient aussi se regrouper.

ats/hkr