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Les comptes 2021 de l'hôpital neuchâtelois plombés par le Covid

L'entrée de l'Hôpital neuchâtelois, en ville de Neuchâtel. [keystone - Laurent Gillieron]
L'hôpital public du canton de Neuchâtel termine son année 2021 avec un déficit de 6,8 millions de francs / Le 12h30 / 1 min. / le 2 juin 2022
Le Réseau hospitalier neuchâtelois a clos son année 2021 avec un déficit de 6,8 millions de francs. Ces chiffres rouges s'expliquent principalement par le maintien d'un dispositif de crise durant toute l'année.

Le surcoût est principalement assumé par l'Etat de Neuchâtel. Le dispositif de crise a engendré un surcoût de 24 millions de francs. Les neuf dixièmes de cette somme seront pris en charge par le canton cette année encore, pour la dernière fois normalement. Dès 2022, l'hôpital devrait s'en sortir sans l'aide du canton, le Covid ne justifiant plus d'aide exceptionnelle.

Durant l'année 2021, le RHNe a accueilli 735 patients Covid en soins aigus. "La prise en charge des patients Covid a nécessité 116 EPT supplémentaires", a déclaré Claire Charmet, présidente du collège des directions.

Aujourd'hui, l'hôpital estime que le Covid lui coûtera 5 millions de francs pour l'année en cours. Il espère donc pouvoir discuter avec le canton et obtenir une nouvelle aide pour cette année.

Une phase difficile pour le RHNe

Au 1er juin, 403 lits de l'hôpital étaient occupés, alors que la capacité en temps normal est de 350 lits au maximum. En conséquence de cette saturation, certaines interventions ont dû être repoussées. Fin avril, l'hôpital a effectué environ 230 opérations de moins que l'an dernier. Cela représente un manque à gagner d'environ 1,6 million de francs sur 4 mois, selon une estimation de l'hôpital.

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Le RHNe espère malgré tout renouer avec les chiffres noirs en 2024. L'objectif du retour à l'équilibre est "ambitieux", a déclaré Pierre-François Cuénoud, président du conseil d'administration. "Il nécessite de mener de nouvelles mesures d'amélioration du résultat", a-t-il ajouté en précisant qu'il n'y a pas de plan prévu de réduction massive des effectifs.

Deborah Sohlbank/pha avec ats

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