"L'éducation numérique est un enjeu de société", a déclaré Crystel Graf, conseillère d'Etat en charge de l'éducation, jeudi à Cernier.
Cela "ne va pas consister à mettre uniquement les élèves derrière un écran", a-t-elle précisé, "car il y aura beaucoup d'activités débranchées, notamment pour les petites classes et de la prévention".
Plus d'ordinateurs pour les élèves
Les élèves de la 7e année auront une heure supplémentaire à la grille horaire. Dans les classes de 1ère, 2e et 3e années, l'éducation numérique se fera par une approche transversale.
L'infrastructure a dû être adaptée. En termes d'équipement, un ordinateur fixe ou portable est mis à disposition pour quatre élèves en 7e et 8e années, alors que six écoliers doivent s'en partager un actuellement. De nouveaux moyens d'enseignement ont aussi été introduits.
Presque 200 élèves ukrainiens
Lundi prochain, 19'586 élèves neuchâtelois de l'école obligatoire vont reprendre le chemin de l'école dans le canton de Neuchâtel.
Le nombre d'élèves à l'école obligatoire va ainsi augmenter de 202 à la rentrée mais ce chiffre serait resté stable sans l'apport de 193 Ukrainiens, a indiqué le chef du Service de l'enseignement obligatoire.
Il y a aussi 40 enfants ukrainiens dans les classes de premier accueil à Couvet et à La Chaux-de-Fonds, a précisé Jean-Claude Marguet.
Pas de pénurie d'enseignants
Contrairement à d'autres cantons, alémaniques notamment, Neuchâtel ne souffre pas d'une pénurie d'enseignants, même si le marché reste "relativement tendu", a expliqué Jean-Claude Marguet.
"On avait anticipé au début des années 2000 une possible pénurie et on avait augmenté le nombre d'étudiants en Haute Ecole pédagogique", a-t-il ajouté. Le nombre de diplômés neuchâtelois s'est élevé à 70 en 2022.
ats/oang