"Le rapport de forces a changé" entre les Verts et le PS, déclare Céline Vara dans un entretien diffusé mercredi par ArcInfo. Elle estime que la question écologique "va s'amplifier" ces prochaines années. "Réfugiés climatiques, problème de ressources en eau, déclin de la biodiversité: toutes les crises qui nous attendent seront liées à ces enjeux".
L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois socialiste Jean-Nathanaël Karakash a fait savoir il y a deux semaines qu'il ne se lancera pas dans la course. Le nom du Vallonnier était attendu après la perte du siège socialiste au Conseil des Etats en 2019.
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ats/gma
Le Parti socialiste neuchâtelois présentera deux candidats malgré tout
Alors que Céline Vara invite les socialistes à ne pas s'en prendre à leur allié, les Vert.e.s, le PS neuchâtelois ne cache pas qu'il veut récupérer le siège qu'il a perdu il y a trois ans.
"Pour défendre ses projets, un parti politique, dans notre démocratie parlementaire, doit avoir des élus", a estimé Romain Dubois, président du Parti socialiste neuchâtelois dans l'émission Forum mercredi. "À titre personnel, et je pense qu'il en va de même pour l'ensemble du PS neuchâtelois, le siège que nous préférerions reprendre est celui du PLR. Nous n'attaquons pas celui de Madame Vara."
Même si la droite est en force à Neuchâtel et que l'élection des sénateurs se fait à la proportionnelle, les socialistes veulent présenter deux candidats. "Une liste commune de gauche aurait été souhaitable. Malheureusement, c'est une idée qui n'a pas semblé plaire à nos alliés verts", explique le président socialiste.
Il rappelle que l'objectif d'un parti politique est de "défendre ses projets". "Si aujourd'hui, le Parti socialiste renonce à présenter ses candidatures, il pourrait tout autant s'auto-dissoudre, car il ne servirait à rien", déclare-t-il.