Le projet pilote Ma journée à l'école (MAE) doit être mis en place par quatre communes neuchâteloises, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Val-de-Ruz et la Grande Béroche.
MAE intègre repas de midi, devoirs surveillés et activités extrascolaires sportives et culturelles. Il a pour objectif notamment de faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et familiale et d'améliorer la qualité de vie des familles.
Mais ce projet fait face à des difficultés en matière de pilotage et de financement, ont annoncé les médias régionaux vendredi. Et pour avancer, les quatre communes concernées veulent savoir combien le canton peut mettre d'argent à disposition.
"On a eu de la peine à avoir quelques assurances"
"Je trouve que le canton a manqué de dynamisme depuis qu'il a lancé le projet, a déploré la conseillère communale en charge de l'Education à Neuchâtel dans le 12h30 de la RTS.
"On a eu de la peine à avoir quelques assurances sur ce qui va se passer après, quand on aura vraiment mis le projet en route", a poursuivi Nicole Baur. "On n'a pas été rassurés par rapport à ce que le canton allait pouvoir nous promettre. C'est pour ça que les projets ont eu de la peine à avancer.
La conseillère écologiste reconnaît cependant qu'il s'agit de projets compliqués, voire ambitieux. Elle admet que les communes ont peut-être été un peu trop optimistes en espérant lancer leur projet d'école en continu dès la rentrée 2023-2024.
Reproches contestés par le canton
Interrogée sur ces questions, la conseillère d’Etat neuchâteloise en charge de la formation, Crystel Graf, tient à rappeler que ce projet ne date pas d’hier et qu’un cadre clair avait été posé. Selon elle, les moyens concernant MAE ont été inscrits au budget 2023 du canton.
"Le but de ce projet est qu'il soit de qualité et si les communes ont besoin de temps supplémentaire pour le faire", il est dans l'intérêt de tous de leur en donner.
Le canton de Neuchâtel veut faire preuve d'innovation avec ce projet à caractère novateur, qui est soutenu par la Confédération dans sa phase de lancement.
oang avec Deborah SohlBank et ats