Selon la définition usuelle, une ville intelligente est une collectivité publique utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le but d'améliorer l'efficience de ses services ou de réduire leurs coûts.
Neuchâtel va donc recourir à ces nouvelles technologies pour développer la qualité de vie dans le chef-lieu. Pour concrétiser son projet, elle a noué un partenariat avec Microcity et l'Université de Neuchâtel.
Mercredi matin, la ville a présenté sa stratégie, soit le développement de plusieurs projets pilotes. La société civile, l'administration communale et les acteurs de l'innovation devront proposer des idées expérimentales. La ville va ainsi créer une plateforme numérique sur laquelle tous les participants pourront échanger.
Une transition sociétale et non pas du tout technologique
"C'est une réflexion des conditions dans lesquelles on va exploiter des technologies", explique le conseiller communal Didier Boillat dans le 12h30. "En fonction des besoins, nous mettrons en relation les acteurs de l'innovation, du monde universitaire et de l'économie pour trouver des solutions."
Le conseiller communal en charge du développement technologique en ville de Neuchâtel parle d'innovation sociétale: "Cela n'est pas nécessairement du tout technologique."
Quatre axes sont privilégiés: enjeux environnementaux et durabilité, vivre-ensemble et bonne intelligence, culture et innovation ainsi qu'attractivité économique et domiciliation
Le premier projet est déjà sur les rails, la création d'une application citoyenne par laquelle les habitants pourront faire remonter des problématiques de la vie quotidienne.
Budget de 500'000 francs
Au-delà d'intégrer l'intelligence connective à l'action publique, la Ville agit dans le cadre du positionnement stratégique de la région Littoral, l'une des quatre du canton. Le projet prolonge aussi la fusion de Neuchâtel avec ses voisines (Corcelles-Cormondrèche, Peseux et Valangin) pour créer une entité de 45'000 habitants.
Budgété à 500'000 francs, le projet bénéficie d'un soutien de 250'000 francs du canton et de la Confédération, via le programme NPR (Nouvelle politique régionale). La Ville apporte 200'000 francs, le solde venant de l'Université et de Microcity, une institution initiée par l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
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Sujet radio: Romain Bardet
Adapatation web: ats/Miroslav Mares