Denis de la Reussille, qui quittera sa fonction de conseiller communal du Locle à fin avril et qui siège au Conseil national depuis 2015, sera accompagné sur la liste du National par la députée Sarah Blum, le député et président cantonal Julien Gressot et Laurence Boegli, ancienne députée et sociologue.
"La lutte contre la précarité et l'amélioration du pouvoir d'achat figurent au premier plan du programme du parti", indique-t-il samedi soir dans son communiqué.
Le duo de la Reussille - Blum sera aussi en lice pour le Conseil des Etats. Comme l'élection se joue à la proportionnelle pour cette chambre à Neuchâtel et que les apparentements n'y sont pas possibles, le parti n'aura sans doute pas la force électorale pour obtenir un siège.
Siège menacé
Le siège du POP, qui est bien implanté dans les Montagnes neuchâteloises mais peu représenté ailleurs dans le canton, est le plus menacé au Conseil national. Le parti est celui qui risque le plus de souffrir de la fin des sous-apparentements, sauf avec les listes jeunes. Les apparentements restent possibles toutefois pour le National et l'ensemble de la gauche devrait s'allier.
Actuellement, la députation neuchâteloise au National penche à gauche. Elle est composée d'un PS (Baptiste Hurni), d'un Vert (Fabien Fivaz), d'un PLR (Damien Cottier) et d'un POP (Denis de la Reussille).
Aux dernières élections cantonales d'avril 2021, dernier baromètre électoral à Neuchâtel, trois partis avaient la même force électorale. Le POP, l'UDC et les Vert'libéraux ont décroché chacun huit sièges au Grand Conseil.
ats/kkub