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La ville de Neuchâtel ne souhaite autoriser que deux feux d'artifice par an

La ville de Neuchâtel souhaite limiter le nombre de feux d'artifice à deux par an, au maximum. [keystone - Sandro Campardo]
La ville de Neuchâtel veut limiter l'usage des feux d'artifices / La Matinale / 1 min. / le 8 mars 2023
Si les feux d'artifice restent très appréciés, ils sont également de plus en plus controversés en raison de leur impact environnemental. Pour cette raison, la ville de Neuchâtel souhaite les limiter à deux par an au maximum.

La proposition, qui sera transmise au législatif la semaine prochaine, envisage donc de ne laisser les Neuchâtelois et les Neuchâteloises profiter de ces attractions pyrotechniques qu'à deux occasions dans l'année: le 1er Août, lors de la Fête nationale, et à la Fête des vendanges, deux événements intouchables.

Bien que toujours populaires, les feux d'artifice polluent et sont souvent remis en question, notamment durant les périodes de sécheresse. Dans une interpellation déposée à la fin 2022, le groupe de l'alliance de gauche Pop/Verts/Sol demande ainsi au Conseil communal d'étudier les alternatives en matière de spectacles gratuits.

Durée des feux réduite

Dans son rapport publié en ligne et relayé par Arcinfo, les autorités présentent les options envisagées - projections de flammes ou d'images, lasers, jets d'eau, drones ou encore bulles de savon éclairées -, mettant à chaque fois en évidence leurs avantages et leurs inconvénients.

Les autorités concluent que des possibilités existent, mais pour plus cher et sans être forcément plus écologiques. Elles optent donc pour ce compromis en refusant toute autre demande d'autorisation de spectacle pyrotechnique. Les deux exceptions voient par ailleurs leur durée réduite de 20%.

En Suisse romande, certains villes ont déjà opté pour la fin totale des feux d'artifice, à l'image de Delémont ou encore de Bienne, qui a opté pour un spectacle de drones gratuit l'an passé, mais pour lequel il faudra débourser cinq francs cette année.

Reportage radio: Deborah Sohlbank

Adaptation web: ther

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