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La Chaux-de-Fonds veut interdire les publicités commerciales dès 2025

Vue aérienne de la ville de La Chaux-de-Fonds. [Keystone - Laurent Gilliéron]
La Chaux-de-Fonds veut interdire les publicités au centre-ville dès 2025 / Le 12h30 / 1 min. / le 5 avril 2023
Les autorités de La Chaux-de-Fonds ont annoncé mardi soir leur intention de libérer le centre-ville des publicités dès 2025. Le conseiller communal Théo Huguenin-Elie défend une mesure qui doit "améliorer la qualité des espaces publics".

Le Conseil communal a annoncé mardi soir au législatif de la cité horlogère que l'interdiction concernera les publicités commerciales dans un certain périmètre, à l’exception de l’affichage culturel et politique.

Théo Huguenin-Elie, conseiller communal en charge notamment de l'urbanisme et de la communication, a estimé mercredi dans le 12h30 de la RTS que cette décision rendra le centre-ville plus agréable.

Pour l'élu socialiste, il s'agit "d’améliorer la qualité des espaces publics, d’améliorer la mise en valeur patrimoniale du centre-ville, d'améliorer le climat et peut-être aussi pour des questions éthiques où la publicité commerciale n’a pas partout sa place en ville. On doit pouvoir vivre de manière libérée de cette publicité qui est partout présente qui peut être considérée par certains comme agressive."

Pas de conséquences sur les recettes

Cette interdiction ne devrait pas avoir d’impact sur les revenus de la commune, assure Théo Huguenin-Elie. "Aujourd’hui, les concessions d'affichage sont beaucoup mieux rétribuées que par le passé, donc nous allons pouvoir inscrire ce périmètre d'exclusion et diminuer l’affichage commercial tout en conservant le même niveau de recettes, très vraisemblablement, que ce que nous avions par le passé."

Le mois dernier, Genève a dit "non" à une telle interdiction dans l'ensemble des rues de la ville. La question du coût était d'ailleurs un des arguments de la campagne à Genève. Les initiants parlaient d'une perte de moins de 5 millions de francs annuels, alors que les référendaires mettaient en avant le chiffre de 10 millions. A Lausanne, c'est le législatif qui a refusé l'idée d'une interdiction l'année dernière.

Propos recueillis par Romain Bardet

Adaptation web: Julie Marty

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