Les organisateurs ont reçu 348 propositions de noms. Un premier choix a été fait pour en retenir une quinzaine. Le comité de pilotage de la fusion (18 personnes) a ensuite voté, a-t-il indiqué mardi.
Le choix s'est porté sur Basse-Areuse. Le nom est déjà utilisé pour désigner la région qui s'étend de la sortie des gorges jusqu'à l'embouchure de l'Areuse, la zone qui englobe la plaine du même nom et les rives du lac qui mènent jusqu'aux coteaux de Cortaillod et d'Auvernier. Les trois communes se partagent déjà ce territoire: elles y puisent depuis longtemps l'eau dans la nappe phréatique qui alimente leur population.
Il existe également une dimension historique à ce choix. En 1739, la région accueillait la "Fabrique des Indiennes de la Basse-Areuse", avec 80 employés. Par ailleurs, plusieurs sociétés et associations actives dans les trois communes portent déjà ce nom.
Votation le 26 novembre
Un nouveau sondage a été lancé par le comité de pilotage du projet pour questionner la population sur les potentiels impacts que pourrait avoir cette fusion. Ce questionnaire se poursuivra jusqu'au 15 mai. Un nouveau café citoyen se tiendra à Cortaillod le 25 mai.
La convention de fusion est en cours d'élaboration. Les travaux s'achèveront à l'été. Les conseils généraux se positionneront le 14 septembre et une votation populaire pourrait se tenir le 26 novembre. La nouvelle commune fusionnée verrait le jour au 1er janvier 2025.
La nouvelle entité compterait plus de 20'000 habitants. A noter que la commune de Milvignes, qui a été créée en 2013, est déjà le résultat de la fusion de Colombier, Auvernier et Bôle.
ats/emve