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Treize candidatures, dont 5 de femmes, pour le Conseil des Etats à Neuchâtel

Vue aérienne de la ville de Neuchâtel. [Keystone - Alessandro Della Bella]
Vue aérienne de la ville de Neuchâtel. - [Keystone - Alessandro Della Bella]
Treize candidats vont briguer l'un des deux sièges neuchâtelois au Conseil des Etats le 22 octobre, soit moins qu'en 2019, où ils étaient 18. Les femmes sont seulement cinq à se présenter, contre neuf il y a quatre ans. Un duel est attendu à gauche.

Le nombre de listes s'élève à sept, a indiqué lundi la Chancellerie neuchâteloise. Il s'élevait à dix en 2019 pour la chambre des cantons. Le PLR, le PS, les Verts, le POP, l'UDC et le PVL présentent chacun deux candidats. L'ex-député UDC Jean-Luc Pieren est seul sur la liste de son Parti Fédéraliste Européen.

Les deux sortants Philippe Bauer (PLR) et Céline Vara (Verts) se représentent. Comme l'élection aux Etats se joue à la proportionnelle dans le canton de Neuchâtel, le PLR est quasiment sûr de garder son siège. Philippe Bauer ne devrait pas être inquiété par sa colistière, Pascale Leutwiler, entrée récemment au Grand Conseil.

Duel à gauche

Un duel se dessine à gauche avec la candidature du conseiller national socialiste Baptiste Hurni. Ce dernier est accompagné sur sa liste du conseiller communal de La Chaux-de-Fonds Théo Huguenin-Elie. Le PS aimerait reprendre le siège perdu il y a quatre ans, au profit des Verts.

La Verte Céline Vara, qui est en lice avec le conseiller national Fabien Fivaz, pourrait bénéficier d'un vote en faveur des femmes. Surtout que seulement trois autres femmes se présentent pour les Etats outre Pascale Leutwiler et Céline Vara, à savoir Sarah Blum du POP et les Vert'libérales Brigitte Leitenberg et Jennifer Hirter.

Autre scénario: les Verts conservent leur siège, mais le Chaux-de-Fonnier Fabien Fivaz passe devant Céline Vara, grâce à un vote régionaliste des Montagnes.

59 candidatures pour le National

Au National, 59 candidats et candidates visent l'un des quatre sièges dévolus au canton. Ce chiffre est en augmentation par rapport à 2019 (47 candidats). Le nombre de femmes s'élève à 29, contre 19 il y a quatre ans.

La Chancellerie d'Etat a enregistré 16 listes, contre 13 il y a quatre ans. Les quatre sortants, le PLR Damien Cottier, le Vert Fabien Fivaz, le PS Baptiste Hurni et le POP Denis de la Reussille se représentent.

Le PLR, le PS, les Verts, les Vert'libéraux et l'UDC ont déposé une liste jeunes. Aucun parti n'a une liste femmes. SolidaritéS a choisi néanmoins de ne mettre que des femmes sur son unique liste.

Le siège du POP menacé

Parmi les quatre fauteuils neuchâtelois, celui du POP et le plus menacé. Le parti est celui qui risque le plus de souffrir de la fin des sous-apparentements, sauf avec les listes du même parti. Avec l'alliance avec le PS, les Verts et solidaritéS, le POP a néanmoins de bonnes chances de sauver son siège.

Surtout qu'à droite, le PLR et l'UDC vont faire cavalier seul. Ce dernier parti ambitionne néanmoins de récupérer le siège perdu en 2019 et a mis en tête de liste Niels Rosselet-Christ, qui dirige la section cantonale de l'UDC.

Les Vert'libéraux (PVL) convoitent aussi le siège POP. Si l'annonce du délai des apparentements dans le canton est fixée au 11 septembre, le parti devrait s'allier avec le Centre, un petit parti à Neuchâtel, avec lequel ils forment un groupe au Grand Conseil, et avec le Parti évangélique. Cette alliance pourrait être déterminante pour obtenir un fauteuil.

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ats/lan

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