La Chaîne du Bonheur répond aux critiques concernant l'aide apportée à La Chaux-de-Fonds
Trois semaines après la catastrophe, la Chaîne du Bonheur a annoncé qu'elle débloquait 200'000 francs pour la Métropole horlogère, sans pour autant lancer un appel aux dons. Un appel que la Ville a dû lancer elle-même, car l'argent manque pour réparer les dégâts.
Pourtant, en mars 2022, l'organisation caritative helvétique avait récolté plus de 50 millions de francs en deux semaines pour l'Ukraine. Cette forte différence a suscité des réactions indignées sur les réseaux sociaux.
Pas des besoins humanitaires
"Il y a beaucoup d'acteurs d'aide en Suisse, nous on agit en complémentarité. On vient quand ces acteurs-là ne répondent pas à des besoins de particuliers qui sont en difficulté", répond Ernst Lüber, directeur des programmes de la Chaîne du Bonheur. "Nous avons visité la ville et discuté avec ses services", poursuit-il. Et selon l'organisation, la plupart des dommages seront couverts par les assurances.
La Chaîne du Bonheur estime donc qu'elle n'a pas commis d'erreur en renonçant à organiser une récolte de fonds. La Ville doit par exemple trouver de l'argent pour remplacer les 1500 arbres qui sont tombés lors de la catastrophe. Or, la mission de la Chaîne du Bonheur reste l'humanitaire. Cette aide passera donc par un autre acteur.
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Une polémique qui n'est pas une
Du côté de l'exécutif de La Chaux-de-Fonds, cette polémique n'en est pas une. Même si les 200'000 francs versés peuvent sembler insuffisants, "c'est pour venir en aide aux personnes qui auraient des difficultés financières très importantes", commente son président Jean-Daniel Jeanneret.
"C'est un premier versement, on verra par la suite si les sollicitations nécessitent de compléter cette première somme ou pas", a conclu l'édile.
Jan Haesler/jop