Philippe Eckert succédera au démissionnaire Pierre-François Cuénoud, en place depuis novembre 2019 et dont le mandat courait jusqu'à fin 2025. Il intégrera simultanément le conseil d’administration du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP), a indiqué jeudi le Conseil d'Etat qui a procédé aux nominations. L'exécutif cantonal entend de la sorte renforcer les synergies entre les deux institutions.
Si le RHNe n'a pas l'envergure d'un hôpital universitaire, les défis sont de taille. Il s'agira avant tout de "s'inscrire dans ce projet politique qui est le développement et le renforcement des réseaux de collaboration entre tous les acteurs de la santé", explique Philippe Eckert.
Le RHNe et le CNP ont reçu le mandat d’élaborer un inventaire des prestations à développer en commun et des synergies possibles entre leurs organisations, ainsi qu’une planification conjointe de leurs infrastructures.
Selon Philippe Eckert, ce rapprochement s'effectue afin que "les problèmes de santé du patient s'inscrivent dans un véritable parcours de soins impliquant tous les acteurs, fluidifiant la transmission d'information". "Et ceci, évidemment, pour le bien du patient et pour l'amélioration encore des services à la population", conclut-il.
Liens avec le canton
Au conseil d’administration du CNP, Philippe Eckert remplacera Bertrand Nussbaumer, également démissionnaire pour fin février prochain. Le gouvernement désignera réciproquement un représentant du conseil d’administration du CNP au sein de celui du RHNe à la prochaine vacance dans ce dernier.
Jurassien et jeune sexagénaire, le professeur Eckert nourrit de multiples liens dans le canton de Neuchâtel, où il a notamment suivi sa scolarité obligatoire et son gymnase. Par ailleurs, le futur président du RHNe a assumé divers mandats au début des années 2000 pour l’Hôpital neuchâtelois, rappelle le communiqué.
edel avec ats