L'unique survivant des carnavals neuchâtelois est en sursis

"Sauve ton Carnavallon": sur les réseaux sociaux le message est clair. Sans soutien, ce carnaval qui existe depuis 1978 et qui clôture la saison des carnavals du pays ne survivra pas.

Malgré une affluence toujours au rendez-vous, l'annulation des éditions de 2020 et 2021 en raison du Covid laisse encore des traces, affirme mardi dans La Matinale Audrey Perriard, membre du comité d'organisation. "Il a fallu rembourser et il y a aussi des factures qui sont restées", car des contrats signés sur plusieurs années ont dû être honorés et "ça a été les premiers trous", souligne-t-elle.

Pénurie de bénévoles

La deuxième menace pour l’événement est liée à un manque de bénévoles au bar l’année passée. "Le fait que le bar n'était pas vraiment rentable a encore un petit peu creusé (dans les réserves, ndlr). On a commencé cette édition avec à peu près 10'000 francs (dans les caisses, ndlr)", explique Audrey Perriard.

Pour assurer l'édition de cette année et ainsi espérer pérenniser la manifestation, les organisateurs en espèrent au moins 30'000 francs de plus.

L'appel de soutien est adressé aux entreprises qui sponsorisent l'évènement, mais aussi et surtout à la population. Contacté par la RTS, l'exécutif de la commune de Val-de-Travers se dit ouvert à la discussion afin de trouver de potentielles solutions. Mais seul un sursaut collectif permettra de perpétuer cette tradition vallonière près de 50 ans après sa création.

Sujet radio: Romain Bardet

Adaptation web: Miroslav Mares