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Relations sexuelles prof-éleves dans un lycée de la Chaux-de-Fonds: "pas un problème structurel"

La conseillère d'Etat Crystel Graf, en charge de la formation, a expliqué que l'affaire de l'enseignant de lycée, suspendu, puis licencié, pour avoir eu des relations sexuelles avec trois élèves n'est pas d'un problème structurel. [Keystone - Martial Trezzini]
Relations sexuelles prof-éleves dans un lycée de la Chaux-de-Fonds: "pas un problème structurel" / Le Journal horaire / 34 sec. / le 24 janvier 2024
L'affaire de l'enseignant de lycée, suspendu, puis licencié, pour avoir eu des relations sexuelles avec trois élèves, qui avaient entre 17 et 21 ans lors des faits, rebondit au Grand Conseil neuchâtelois. La conseillère d'Etat Crystel Graf, en charge de la formation, a expliqué mercredi qu'il ne s'agit pas d'un problème structurel.

A la suite de cette affaire, une pétition en ligne a été lancée le 5 janvier, qui enjoint la direction du Lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds à "considérer cet évènement comme un problème structurel plutôt qu’un phénomène isolé". Le texte demande de mettre en place "un programme de prévention et de sensibilisation aux abus de pouvoir pour l’ensemble de son personnel".

Selon la pétition, un nouveau code de déontologie doit voir le jour avec notamment l'interdiction explicite des relations sexuelles entre enseignants et élèves et l'obligation de rapporter de telles pratiques à la direction.

Répondant à une interpellation urgente du député des Vert-e-s, Niel Smith, Crystel Graf a expliqué qu'elle comprend que le texte puisse heurter le corps enseignant, "qui se sent interpellé sur son professionnalisme". Elle lui a redit sa confiance et a rappelé qu'il s'agit d'un cas isolé et pas de permissivité ou de problème structurel.

>> Lire aussi : Pétition dans un lycée de La Chaux-de-Fonds pour prévenir les abus de pouvoir

Recours

La conseillère d'Etat veut toutefois tenir compte des préoccupations des signataires de la pétition pour donner au corps enseignant les outils nécessaires et thématiser davantage cette problématique.

L'enseignant concerné a tout d'abord été suspendu, puis licencié. Selon Arcinfo, il s'oppose à son licenciement du lycée et d'une autre école artistique cantonale. Pour son avocat, la sanction est disproportionnée, au vu des faits reprochés. De plus, l'un des actes est prescrit pénalement, le deuxième l'est administrativement et le dernier ne concerne pas le lycée.

ats/fgn

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