Dès le mois d'août, une équipe de sept agents professionnels veillera au respect des législations sur la chasse, la pêche et la protection de la nature. Elle sensibilisera aussi les "usagers" de la nature aux bonnes pratiques, annonce mercredi le canton.
Deux nouveaux collaborateurs seront voués à ces tâches. Il ne s'agit pas d'une augmentation des effectifs, mais de réaffectations, dans le cadre de la réorganisation, a expliqué le chef du service Christophe Noël.
Cette réforme répond à deux grands défis: l'augmentation de la fréquentation des sites naturels constatée ces dernières années et, surtout, la nécessité d'une surveillance accrue liée à la présence du loup. La meute de Joux, basée au nord de Sainte-Croix (VD), à la lisière du canton, déborde parfois en terres neuchâteloises.
Le loup progresse dans l'Arc jurassien
En outre, "nous pensons que cinq à six individus isolés sont présents dans le canton. D'une façon générale, le loup progresse d'ouest en est de l'Arc jurassien", précise Christophe Noël. La gestion de ce grand prédateur requiert un travail important sur le terrain.
Les sept agents du service, dénommés "gardes-faune/rangers", veilleront notamment à suivre l'évolution du loup et à informer les éleveurs. Plus généralement, ils contrôleront la chasse et la pêche et surveilleront la faune et la flore.
Ces gardes-faune seront appuyés par plus de 40 auxiliaires. Ils travailleront aussi étroitement avec les gardes-forestiers communaux.
Les rangers bénéficieront également de l'aide d'ambassadrices et ambassadeurs nature chargés de sensibiliser le public dans certains secteurs du canton, comme le Creux-du-Van ou la Réserve de la vieille Thielle.
Concernant le loup, le canton a effectué un tir de régulation, l'automne dernier, sur un animal qui avait tué neuf moutons au Mont-Racine dans le Val-de-Ruz.
ats/vajo