"Relever des défis insurmontables est la marque de fabrique de Laurent Kurth (...) qui n'a craint ni les difficultés, ni les obstacles et qui a fait preuve d'un grand courage politique", a déclaré Jonathan Grettilat, qui préside le groupe PS. Laurent Kurth a été "un capitaine exceptionnel" au coeur de la pandémie.
Le démissionnaire a eu la capacité à "comprendre des dossiers complexes et à mener à terme de nombreuses réformes pour le canton", a noté Roxann Durini, cheffe du groupe UDC. "Il n'a pas hésité à s'investir pour défendre ses dossiers", a ajouté Mireille Tissot-Daguette, cheffe du groupe Vert-libéral-Le Centre.
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"Véritable homme d'Etat"
Laurent Kurth est un "véritable homme d'Etat. Les institutions coulent dans ses veines", a expliqué Quentin di Meo, chef du groupe PLR. "Il a fait preuve d'un investissement sans faille", a précisé Sarah Blum, cheffe du groupe VertPOP, qui a relevé sa "maîtrise des dossiers".
"J'ai trouvé dans le service à la collectivité, une grande motivation", a déclaré Laurent Kurth dans son discours d'adieux. Depuis le 4 décembre 2012, soit l'arrivée du Chaux-de-Fonnier au Conseil d'Etat, "le canton a traversé des crises, s'est transformé et s'est relevé".
Remplacé par Frédéric Mairy
Le socialiste sera remplacé le 1er mars par Frédéric Mairy, qui a prêté serment mercredi. Les quatre autres membres du Conseil d'Etat sont Alain Ribaux, Laurent Favre et Crystel Graf, tous trois PLR, et Florence Nater, socialiste.
La population neuchâteloise élira le 23 mars 2025, ses prochaines autorités cantonales. Pour le Conseil d'Etat, où l'élection se tient selon le système majoritaire, un 2e tour est prévu le 13 avril.
ats/hkr